Avant intervention
1.POUR LA PREMIERE CONSULTATON:
1.A Notez les informations suivantes :
- le motif de votre consultation
- quand ont commencé vos problème ?
- quand apparaissent ils ?
- qu'est ce qui favorise ou a grave votre douleur ?
- quels sont vos antécédants ?
- que prenez vous comme médicaments ,
1.B. Amenez examens déjà réalisés
2. INFORMATION TRAITEMENT :
Après réalisation d'une mise au point , les explication concernant votre prise en charge vous seront données que celle-ci soit un traitement conservateur ou chirurgical.
Initialement ,un traitemetn consevateur sera proposé si votre problème le permet .
En fonction du résultat du traitemetn conservateur et de l'évolution de votre problème, un geste chirurgical peut vous être proposé.
Le geste et la technique opératoire vous seront expliqués lors de la consultation
Le chirurgien a discuté avec vous l’indication chirurgicale .
Selon la balance bénéfice-risque, et en accord avec vous le chirurgien vous a proposé un geste dont l'objectif est de soulager vote doulueur.
L’intervention est bien codifiée, elle est le plus souvent réalisée sous anesthésie locorégionale, peut être réalisée en ambulatoire ou justifier d’une hospitalisation de quelques jours ;
Le chirurgien pourra, si nécessaire en fonction des découvertes per-opératoires ou d’une difficulté rencontrée, procéder à une autre technique jugée par lui-même plus profitable à votre cas particulier.
Lors de la consultation,
- il vous sera demandé de prendre contact avec la cellule préopératorie;
- un document de consentement vous sera remlis et devra être donné rempli et signé lors de l'hospitalisation
- actuellement un test PCR de detétion coronavirus doit être réalisé 2 à 3jours avant l'hospitalisation.
3.INFORMATION SUR LES RISQUES OPERATOIRES
Un acte chirurgical n’est jamais un acte anodin.
Quelles que soient les précautions prises, le risque zéro n’existe pas.
Lorsque vous décidez de vous faire opérer, vous devez en avoir conscience et mettre en balance le risque avec le bénéfice attendu d’une intervention.
Malgré les compétences de votre chirurgien et de l’équipe qui vous prend en charge, tout traitement comporte malheureusement une part d’échec.
Cet échec peut aller de la réapparition des symptômes à leur aggravation ou à d’autres risques plus importants.
Ces risques peuvent être le fait du hasard ou de la malchance.
Mais ils peuvent être aussi favorisés par des problèmes de santé qui vous sont propres (connus ou non, locaux ou généraux).
Il est impossible de vous présenter toutes les complications possibles
Liste es complications les plus fréquentes ou les plus graves qui peuvent parfois être rencontrées dans votre pathologie.
1.L’infection
Malgré toutes les précautions de désinfection et de préparation cutanée prises, toute incision chirurgicale expose un risque de contamination microbienne qui peut être responsable d’une infection.
Ces infections peuvent se déclarer de manière précoce ou beaucoup plus tardive.
Elles nécessitent souvent la mise en place d’antibiotiques après prélèvements.
Elles peuvent nécessiter une réintervention chirurgicale.
Elles sont parfois à l’origine de séquelles douloureuses et fonctionnelles.
Certains facteurs peuvent favoriser cette complication.
- comme le diabète
- , tabagisme ou
- des immuno-dépresseurs (corticoïdes)
2.Les troubles cicatriciels.
Malgré tout le soin porté par votre chirurgien à la plaie opératoire et les soins infirmiers, il peut exister des troubles de cicatrisation .
ceux-ci sont parfois favorisés par une pathologie générale ou locale tel que le diabète ou les insuffisances circulaires par exemple.
On peut ainsi retrouver un retard ou un trouble de cicatrisation pouvant aller de la cicatrice disgracieuse à la désunion ou à la nécrose cutanée.
Ces troubles cicatriciels peuvent également favoriser l’infection.
3. Les risques thrombo-emboliques
Toute prise en charge chirurgicale, surtout du membre inférieur, peut favoriser la création d’un caillot sanguin obstruant les veines : c’est le cas de la phlébite.
Ce caillot peut gagner la circulation pulmonaire et être responsable d’une embolie pulmonaire aux conséquences parfois graves voire fatales.
La prévention de cette complication peut se faire par la mise en place d’un anticoagulant en fonction de la chirurgie et en fonction de votre état de santé.
4. Les douleurs chroniques et l’algodystrophie
Toute prise en charge médicale ou chirurgicale dans le cadre de phénomènes douloureux peut de manière aléatoire et imprévisible voir persister les phénomènes douloureux ou même en renforcer d’autres.
Ces phénomènes douloureux chroniques peuvent s’installer dans le temps sous la forme de douleurs complexes régionales .
Ces phénomènes douloureux peuvent évoluer durant de nombreux mois, laissant parfois persister des séquelles trophiques ou articulaires.
5. Les complications de voisinage
Étant donné la proximité de la zone opératoire d’élément osseux, tendineux, vasculaires ou nerveux, il peut exister de manière directe ou indirecte par rapport à l’intervention des conséquences sur ces éléments de proximité
- :hématome,
- parésie, paralysie, insensibilité,
- déficit de mobilité,
- raideur articulaire,
- hémorragie…
- l’atteinte de petits nerfs peut entraîner une insensibilité voire des douleurs persistantes du fait de la localisation de la cicatrice
Dans certains cas, il peut être nécessaire de réintervenir pour drainer un hématome, décomprimer un nerf ou libérer des tendons.
6.Les complications médicamenteuses.
Au décours de cette intervention, il pourra vous êtes prescrit une médication particulière et spécifique.
Les plus fréquemment utilisés sont des anticoagulants, des antibiotiques, des antalgiques, des anti-inflammatoires.
Ceux-ci comportent bien sûr des risques propres et parfois graves qui sont parfois imprévisibles.
6.L’intoxication tabagique.
Le tabac est un facteur de risque important pour la chirurgie du pied et de la cheville,
favorisant
- les troubles cicatriciels,
- les infections
- tles complications thrombo-emboliques,
- des problèmes de consolidation osseuse.
L’arrêt complet du tabac est recommandé six semaines avant l’opération et six semaines après ( en cas de besoin, n’hésitez pas à vous faire aider par votre médecin traitant)
7.La raideur douloureuse.
Tout geste articulaire conservateur, comme une une arthrolyse ou une ostéotomie, peut entraîner
- une aggravation de l’enraidissement
- le développement de phénomènes douloureux de l’articulation, temporaires ou définitifs.
Cette raideur parfois douloureuse peut nécessiter des séances de rééducation ou même une réintervention.
8.Le démontage et bris de matériel.
En cas d’ostéotomie conservatrice ou de blocage de l’articulation, l’immobilisation de segments osseux est réalisée par la pose matériel chirurgical
tel que plaque, vis, broche afin de corriger une déformation .
Comme tout matériau, ces implants chirurgicaux peuvent être responsables de complications
- du fait de leur fragilité propres ( rupture ou déplacement du montage ).
- de déplacement post-opératoire ou de complications propres.
- d'intolérance, gêne local ou conflit
A distance de l’intervention, ce matériel peut également faire l’objet d’une ablation, dans le cadre d’une chirurgie programmée .
9.Les mauvaises consolidations ou absence de consolidation osseuse.
La prise en charge chirurgicale de votre pathologie est basée sur la consolidation osseuse qui est un phénomène biologique.
Cette consolidation peut faire défaut, ou l’objet d’un retard.
Une arthrodèse et une ostéotomie peuvent ne pas consolider.
Une nouvelle intervention chirurgicale peut alors être nécessaire avec interposition de greffon osseux si nécessaire .
4.REPORT INTERVENTION
Il peut arriver que votre intervention soit reportée afin d’assurer au mieux votre sécurité
- en cas de maladie survenue peu avant votre hospitalisation,
- de modifications récentes de votre traitement habituel,
- d’une blessure ou d’une infection à proximité du site opératoire,
- oubli ou de non-respect des consignes données par votre chirurgien et/ou votre anesthésiste
- en cas de non disponibilité imprévisible du matériel nécessaire à votre intervention
- ou en cas d’événement non prévu au bloc opératoire pouvant interrompre le déroulement de l’intervention y compris après réalisation de l’anesthésie…
5. QUESTIONS SOUVENT POSEES ?
5.A..PEUT ON OPERER LES DEUX PIEDS EN MEME TEMPS?
Oui, pour la douleur le traitement est en général le même et sera adaptée à une intervention réalisée. En général l’arrêt de travail reste le même sauf si un événement imprévu survient.
5.B..COMMENT FAIRE AU DOMICILE
Selon l’opération réalisée vous pouvez ou non reposer le pied par terre avec ou sans l'aide de béquilles.
Dans le cas de la chirurgie de l’avant-pied, vous pouvez marcher avec une chaussure spéciale prescrite. Cette chaussure protège votre pied le temps de la consolidation osseuse et de la cicatrisation des tissus mous.
5.C.QUE FAIRE SI LE PIED EST DOULOUREUX OU GONFLE?
L’œdème est très fréquent et est le plus souvent non pathologique.
Dans certains cas et s’il est associé à une forte douleur, ce peut être le signe d’une anomalie au niveau de la cicatrisation.
5.D.QUE FAIRE EN CAS DE TEMPERATURE OU DOULEUR CICATRICIEL?
Si vous présentez une température élevée, ce peut être le signe d’une éventuelle infection.
Si votre cicatrice rougit, s’enflamme ou présente un écoulement, il faut consulter l rapidement votre chirurgien.
5.E..QUE FAIRE SI DOULEUR MOLLET OU DIFFICULTE RESPIRATOIRE?
Ces signes peuvent être liés à l’existence d’un caillot dans une veine ( phlébite ) ou à une migration de ce caillot vers le poumon, provoquant une embolie pulmonaire.
Le risque est plus important si en fonction de l’opération réalisée, vous n’avez pas le droit de poser le pied au sol.
Votre chirurgien vous aura prescrit des médicaments anticoagulants de protection, mais même avec ce traitement, le risque n’est pas nul et ces signes doivent vous alerter !
D’une façon générale, tout symptôme nouveau doit conduire à consulter
- soit votre médecin traitant,
- soit votre chirurgien
- ou en cas d’urgence l’établissement dans lequel vous avez été opéré.
Nous répondons à toutes vos questions
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